Le plus important pour l’investisseur est donc sans aucun doute de connaître les produits dans lesquels il souhaite investir. Découvrons 5 pistes d’investissements à cheval entre sécurité et performance, pour que vous puissiez faire votre choix en fonction de vos ambitions.
1. L’investissement locatif clé en main : l’immobilier de location accompagné
Voici une première proposition d’investissement sécurisé, en partant du principe qu’il sera davantage sécurisé que si vous plongiez seul dans l’aventure : le placement locatif accompagné ! Grâce à l’investissement immobilier locatif clé en main, vous pouvez vous lancer dans l’immobilier de rendement sans l’appréhension de l’investisseur débutant.
Concrètement, Horiz.io vous accompagne dans votre projet pour que vous puissiez vous orienter vers les meilleures options en matière de choix du bien, de l’emplacement, de sa fiscalité, etc. À l’aide de notre équipe d’experts dévoués et à votre écoute, vous pilotez votre projet avec le soutien dont vous avez besoin pour réussir sereinement à investir dans l’immobilier locatif rentable !
2. Les livrets d’épargne bancaires
Lorsque l’on parle d’investissement sécurisé, on entend par ce terme la notion de risque absent ou diminué. Cela tombe bien, car c’est justement le cas des livrets d’épargne en banque. Ces derniers sont totalement sans risque (sauf faillite de la banque), et vos fonds sont accessibles en disponibilité immédiate. Le point bonus ? Aucune fiscalité (pour les livrets réglementés : A, LDDS et LEP). En contrepartie, les dépôts sont limités. C’est l’État qui fixe les conditions et intérêts annuels de ces livrets et chaque établissement bancaire français est tenu de les respecter.
En février 2023, les intérêts annuels et plafonds de dépôt des livrets réglementés sont les suivants :
- Livret A : 3 %, et le montant maximum d'avoirs est fixé à 22 950 € ;
- LDDS (Livret de Développement Durable Solidaire) : 3 %, avec un maximum de dépôt de 12 000 € ;
- LEP (Livret d’Épargne Populaire) : 6,1 %, soumis à des plafonds de ressources et dont le maximum des dépôts s’élève à 7 700 €.
Comme on le voit, le plus intéressant reste le LEP parmi ces trois livrets d’épargne réglementés. Toutefois, étant réservé aux familles modestes, le LEP ne peut faire l’objet d’un placement opportun pour les investisseurs justifiant d’une rémunération conséquente. Le livret A ou le LDDS sont alors deux bonnes options pour stocker son épargne de précaution (l’équivalent de 3 à 6 mois de charges fixes).
D’autre part, il y a les livrets non réglementés par l’État, que chaque banque peut individuellement proposer à ses clients. Généralement, les taux sont boostés les premiers mois d’ouverture du compte, pour venir se stabiliser ensuite. Attention ici, la fiscalité classique est applicable (PFU à hauteur de 30 %) sur les intérêts dégagés.
3. Les CAT : Comptes à Terme
Une autre option plutôt sécurisée pour votre épargne : les Comptes à Terme ou CAT. Assez semblables aux livrets bancaires, leurs taux de rémunération vous sont annoncés en amont et le risque est limité. La liquidité des capitaux déposés sur ces comptes est cependant moins grande que pour les livrets, c’est-à-dire que votre épargne est immobilisée pendant une période prédéfinie (6, 12, 18, 24 mois, etc.) et que chaque demande de retrait s’associe d’un délai et d’une pénalité sur le taux.
Le principal atout de ces CAT, c’est que plus vous immobilisez vos capitaux longtemps en choisissant de vous engager sur une longue période, plus le taux d’intérêt perçu sera rémunérateur. Enfin, contrairement aux livrets réglementés, les comptes à terme n’ont pas de plafond de dépôt. Cet outil est donc idéal pour placer de grosses sommes d’argent en attendant de mettre au point un projet de placement important, tel qu’un achat immobilier ou une prise de participation au capital d’une jeune entreprise.
4. Les obligations d’État à long terme
Les Obligations Assimilables du Trésor (OAT) sont des titres de créances émises par les États, et notamment par l’État français, en vue de financer ses diverses dépenses publiques. C’est le moyen utilisé pour financer l’économie d’un pays, grâce à un endettement à long terme. En effet, ces OAT dépassent la plupart du temps les 10 ans.
Les intérêts perçus de ces titres de créances s’appellent des coupons et toutes les obligations émises par les pays riches sont considérées comme sans risque et relativement sécurisées, ce qui est une opportunité pour placer une partie de son épargne.
On différencie cependant :
- Les OAT sont les obligations à long terme les plus courantes et émises pour 10 ans, bien que parfois, certaines aient une échéance allant jusqu’à 30 années ou plus.
- Les OATi et OATi € sont des OAT indexées sur l’inflation. Les taux d’intérêt perçus augmentent autant que l’inflation progresse chaque année, mais il diminue également en même temps que celle-ci. Alors que les OATi prennent en référence l’inflation française, les OATi € prennent celle de l’Europe.
- Les BTAN sont les bons du Trésor à taux fixe et à intérêt annuel. Leur échéance varie entre 2 et 5 ans.
- Les BTF sont les bons du Trésor à taux fixe et intérêt précompté. L’échéance de ces obligations d’État est inférieure à 1 an.
Toutefois, les rendements attendus par ces investissements sont relativement peu attractifs, comme on peut s’y attendre (environ 2,5 % pour des OAT françaises, 4 % pour des US Treasuries). Par ailleurs, si vous optez pour des obligations d’États émergents, alors la rentabilité potentielle se voit bien plus élevée, car le risque est plus grand (6 % voire plus).
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5. Les fonds euros et les UC en assurance-vie
Une autre façon de placer de l’argent qui rapporte mensuellement grâce aux intérêts générés est le placement le plus classique : l’assurance-vie. Le fonds euros est le socle de tous les contrats d’assurance-vie, et bien souvent, les particuliers investisseurs en quête d’un placement tranquille et peu risqué en bon père de famille, optent pour ce genre de contrats, avec au moins 50 % de leurs capitaux, voire plus, en fonds euros.
En réalité, le plus intéressant dans les contrats d’assurance-vie, ce sont les UC (Unités de Compte). C’est dans cette catégorie que vous pouvez acheter des ETF (trackers répliquant la performance d’un indice boursier tel que le CAC 40), des actions, des parts de SCPI (Société Civile de Placement en Immobilier), des parts de FCPR (Fonds Communs de Placement à Risque), etc. Toutefois, ce sont évidemment ces actifs qui ont un caractère moins sécurisé et plus risqué.
Grâce à l’enveloppe fiscale de l’assurance-vie, vous pouvez ainsi bénéficier de la sécurité d’une part de vos capitaux en fonds euros, tout en bénéficiant de l’effet de levier boursier en répartissant l’autre partie de vos fonds sur des supports plus rentables. Cet équilibre d’allocation permet ainsi de gérer le risque et de sécuriser son portefeuille en disposant d’actifs stables, peu performants et peu risqués d’un côté et d’actifs plus volatiles, mais aussi plus opportuns financièrement sur la durée. Et si vous ne savez pas comment procéder, vous avez toujours l’option de la gestion pilotée (attention aux frais !).
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Investissement sécurisé : FAQ
Où placer son argent en 2023 sans risque ?
Actuellement, il n’a jamais été si avantageux de laisser dormir son épargne sur des livrets d’épargne. En effet, depuis le 1er février 2023, le Livret A et le LDDS sont à 3 % d’intérêt annuel net d’impôt. Quant au LEP (Livret d’Épargne Populaire), il est le grand gagnant, avec son taux de 6,1 % (7 700 € de plafond de versements et soumis à un plafonnement du revenu fiscal de référence).
Comment avoir une rente de 500 euros par mois ?
Pour avoir une rente équivalente à 500 € par mois, cela revient à générer 6 000 € de rentabilité par an. Pour parvenir à percevoir cette somme supplémentaire chaque année, cela implique, à titre d’exemples, que vous bénéficiez de rendements annuels de :
- 10 % pour un investissement de 60 000 € ;
- 6 % pour 100 000 € ;
- ou de 3 % pour 200 000 €, etc.
Quelle somme pour vivre sans travailler ?
Le montant idéal pour vivre sans aller travailler varie pour chaque personne en fonction du niveau de vie dont chacun a besoin. Néanmoins, réussir à générer 30 000 € net avant impôt par an permet déjà de ne plus avoir de job alimentaire (soit 10 % net avant impôt de rentabilité annuelle sur 300 000 € ou 5 % sur 600 000 €).