Qu’appelle-t-on location courte durée ?
On appelle location de courte durée tout contrat conclu entre un propriétaire bailleur et son locataire pour une durée équivalente ou inférieure à 1 an. En règle générale, les baux de location classiques ont des engagements de 1 à 3 ans selon qu’il s’agisse de location meublée (LMNP) ou de location à nu.
La location courte durée dispose néanmoins de sa propre réglementation. En fonction de votre public cible, le contrat ne sera pas le même. Par exemple, le bail mobilité, destiné aux contribuables français régulièrement en déplacements professionnels, se voit encadré par la loi ELAN de 2018. Pour ce qui est du contrat saisonnier, il est spécifique au meublé touristique ou aux chambres d’hôtes et doit être renouvelé pour chaque nouvelle arrivée dans le bien pour une période préalablement définie.
Quels types de biens sont concernés par la location de courte durée ?
En réalité, tous types de biens immobiliers sont concernés par des baux courts. Mettre son appartement en location courte durée est envisageable à partir du moment où celui-ci fait au minimum 9 m2. En ce sens, vous pouvez mettre à disposition des locataires ou vacanciers :
- une studette ;
- un studio ;
- un appartement ;
- une maison.
Notez que peu importe l’état du bien, ancien ou neuf, vous avez la possibilité de rédiger un contrat de bail courte durée.
Augmenter son cash flow immobilier grâce à la location saisonnière
Parmi les nombreuses manières de générer des revenus « passifs » ou complémentaires, voire de devenir rentier immobilier à terme, la location saisonnière en est l’une d’elles. Et pour cause, la raison principale qui peut pousser n’importe quel investisseur particulier à se tourner vers elle se trouve être l’énorme potentiel de rentabilité locative qu’elle offre. Louer à la semaine ou au mois en période estivale vous confère des revenus très récurrents, dépassant de loin les tarifs pratiqués habituellement, car totalement décorrélés du marché.
Les performances de ces types de biens proposés en location de courts termes sont explosives et peuvent s’étendre de 300 € à 2 000 € la semaine en fonction de sa localisation et de la période envisagée (tarifs plus élevés lors des mois de juillet, août, décembre et janvier). Par ailleurs, louer les jours de fête comme pour Noël ou encore le jour de l’An peut vous rapporter également un bon rendement. Cependant, lors de ces événements, le risque de dégradation des meubles et des murs est plus présent, à vous de vous protéger contre cela et de prendre les précautions nécessaires.
Quoi qu’il en soit, s’il ne devait y avoir qu’une seule bonne raison de se lancer dans la location courte durée, ce serait celle-là : le cash flow positif est assuré !
Profiter du régime LMNP en misant sur la location meublée courte durée
D’un point de vue fiscal, le statut LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) est un régime qui a le vent en poupe pour ses nombreux avantages. Quand vous faites de la location de courte durée, le bien doit être meublé. Ainsi, si vous ne dépassez pas le plafond de 23 000 € annuels pour vos recettes locatives tirées de la location meublée, alors vous dépendez du statut LMNP tant convoité. Toutefois, si dans le cadre de vos nombreuses mises en locations saisonnières vous veniez à dépasser ce seuil, alors l’administration fiscale vous considérera automatiquement comme Loueur en Meublé Professionnel (LMP).
Si l’on revient au statut LMNP, sachez que vous bénéficiez d’un abattement forfaitaire de 71 % sur vos revenus provenant des locations saisonnières (logements classés tourisme ou chambre d’hôte). Cela vaut uniquement si l’on considère que vous êtes soumis au régime micro-BIC. Si vous passez au réel, car vous ne respectez pas ou plus les conditions nécessaires pour bénéficier du régime forfaitaire, alors vous déduisez toutes vos charges au réel. Dans ce cas, comme n’importe quel loueur LMNP au réel, vous bénéficiez de la possibilité d’amortir votre bien immobilier, ainsi que vos biens mobiliers selon des termes spécifiques.
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Éloigner le risque de vacance locative et d’impayés
Mettre en location sa maison pour une courte durée permet non seulement de générer des revenus complémentaires, mais en même temps, vous êtes moins exposés aux risques principaux spécifiques au secteur de l’immobilier locatif.
Parmi eux, celui de vacance locative. Ce terme désigne les périodes non habitées entre deux mises en location d’un bien. En fonction du secteur et de la ville du logement, le taux de vacance diffère. Généralement, lorsque vous louez en meublé ou que vous faites des locations courtes durées (saisonnière, étudiante ou en bail mobilité), vous diminuez considérablement le risque d’être exposé à de longues périodes de désert locatif. Il en va de même pour le risque d’impayés qui hante bien souvent chaque investisseur dans la pierre. Grâce aux baux courts, plus de sueurs froides à ce sujet, les paiements sont réguliers et vous réclamez bien souvent un acompte avant la location saisonnière par exemple, ou encore une caution deux fois plus élevée dans le cas d’un contrat en LMNP.
Pouvoir concilier plusieurs stratégies immobilières
Ce qu’il y a de bien lorsque vous vous engagez vers une stratégie locative pareille, c’est qu’il existe bon nombre de montages financiers pour les investissements locatifs saisonniers justement. D’un point de vue fiscal, vous pouvez d’ailleurs bénéficier du statut de LMNP comme nous l’avons vu plus haut, tout en profitant de l’effet de levier remarquable du contrat de court terme. Entre les touristes, les professionnels en déplacement et les étudiants, vous avez un panel vaste de public à cibler. Vous pouvez en ce sens tout à fait cumuler les trois stratégies tout en restant dans une optique de contrats de faibles durées.
En tant que loueur LMNP, la durée minimale du contrat tombe à seulement 9 mois si vous y hébergez un étudiant. Ce qui signifie que durant les 3 mois restants, vous pouvez tout à fait alterner entre baux de locations saisonnières et baux mobilité. De cette manière, vous vous assurez une certaine pérennité quant à vos rentrées d’argent sur la majeure partie de l’année et vous avez carte blanche en période estivale pour multiplier vos recettes locatives.
À titre d’exemple, une fois votre locataire étudiant parti de votre logement, vous pouvez proposer une location courte durée sur Le Bon Coin en précisant les dates de disponibilité du bien et en décrivant son secteur, les activités environnantes, etc.
Quelle solution de gestion locative pour optimiser la rentabilité de sa location saisonnière ?
À moins que vous envisagiez d’opter pour un achat en résidence de services afin de bénéficier de la délégation de gestion immobilière qu’octroie le dispositif Censi Bouvard, vous vous dites sûrement que le côté administratif doit être bien plus conséquent en location courte durée. Et vous avez raison.
Afin de pallier cela, il existe des solutions tout-en-un, faites pour vous soulager et ainsi optimiser un peu plus votre rentabilité immobilière. C’est le cas de notre outil Horiz.io qui vous aide à vous occuper de votre gestion en ligne d’une manière simple et ergonomique. D’ailleurs, saviez-vous qu’en fonction de votre régime fiscal, notre logiciel est déductible de vos impôts ?
Parce que nous savons que la gestion locative prend du temps et a un coût lorsque l’on passe par une agence immobilière, nous avons conçu une solution digitale faite pour que vous puissiez piloter votre gestion locative à moindres frais. Et oui, nous ne prenons aucune commission sur le montant de votre loyer. Vous le percevez ainsi dans sa totalité. Le tout, en ne vous souciant plus de la paperasse et des risques d’impayés. De plus, notre outil s’occupe de la révision de vos loyers, de générer les quittances et même de vous fournir les baux de location adaptés.
Location courte durée : FAQ
Pourquoi opter pour une location saisonnière ?
Choisir de louer l’un de ses appartements en location saisonnière est une opportunité financière intéressante pour votre portefeuille, car vous pouvez espérer jusqu’à 30 % de recettes locatives de plus que pour une mise en location à vide en longue durée. À ceci s’ajoutent une fiscalité très avantageuse (statut LMNP) et la possibilité de le louer à un étudiant hors périodes estivales.
Comment déclarer la location d’un meublé ?
Pour déclarer vos revenus perçus de la location d’un bien meublé, vous devez remplir la déclaration n° 2042-C-PRO qui est complémentaire à votre déclaration classique de revenus (formulaire n° 2042).
Est-il possible de faire un bail de 1 mois ?
Oui. Vous pouvez tout à fait rédiger un contrat de location qui n’engage votre locataire que sur 1 mois, à condition que ce soit un bail mobilité ou un bail de location saisonnière. En effet, dans le cadre de la location meublée classique, la durée minimale de mise en location est de 1 an ou de 9 mois pour un étudiant.
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